top of page

ArtDo vous a convié


le Samedi 12 juin de 12h30 - 20h à L'Africa Museum de Tervuren ( Bruxelles)

( En bas de page, les liens vers les synthèses)

pour découvrir l'exposition de Freddy TSIMBA

et, avant publication, le livre d'Ado Huygens

" George-Arthur Forrest,

fragilité et pouvoir d'un être hors norme en terre africaine"

Editions Samsa - octobre 2021

Tout d’acier et de verre habillé, l’espace d’accueil nous invite à descendre dans les profondeurs

Un long couloir, sobre et nu, au milieu duquel, sans rivière, s’immobilise une pirogue, nue et sobre

« Un cri insonore » surgit d’une première œuvre, dans ce long couloir, sobre et nu… Tsimba est là.

Au large d’une entrée, c’est un seuil que nous franchissons. Le quotidien se suspend dans l’instant.

Des milliers de clefs, d’anneaux, de douilles, de machettes, en prenant forme, se dérobent d’eux-mêmes.

Des corps, des visages, des sexes, des ventres, des mains nous interpellent dans leur déchirante béance

Un cri inaudible nous assourdit, l’intangible nous lacère, le visible nous transporte dans son négatif

S’exprime, transcendée, une violence insoutenable… passée, présente, future

Transcendée, non sublimée, qui suis-je pour pouvoir rester là, indemne, et avancer

Des masques d’acier, trempés dans l’horreur du défiguré… au seuil du soutenable... avant de

Retrouver le long couloir, sobre et nu. Au loin et plus proche que jamais, Tsimba est là !

Eclairant l'inhumanité, espoir d'un langage universel d'humanité

                                                                                                                                     Ado

Extraits de son site :


Freddy Tsimba est un artiste-sculpteur originaire de la République Démocratique du Congo, né à Kinshasa en 1967.


Il termine ses études à l’Académie des Beaux Arts de Kinshasa en option sculpture monumentale en 1989 et travaille depuis lors le bronze et le ciment. Il doit sa notoriété à plus d’une cinquantaine d’expositions en Afrique, en Europe, au Canada et en Chine. Il a obtenu de nombreux prix et distinctions en France et au Canada.


Freddy Tsimba est cet artiste qui arpente les champs de batailles des guerres gigognes qui ont inutilement endeuillé le Congo pour y glaner des ferrailles de guerre qui forment les matériaux de son art.

Il est cet artiste qui témoigne : « J’exploite les expressions des gens, ce qui leur arrive ou m’arrive à moi-même, et essaie de les traduire dans mes œuvres. C’est pourquoi le sentiment de souffrance est si présent, mais ça ne signifie pas que j’aime la souffrance, j’essaie seulement de montrer celle des autres. Je m’oriente vers les œuvres monumentales et récupère des tôles auxquelles j’essaie de donner forme et vie à ma façon y découpant des personnages que j’appelle des silhouettes. Cela reflète ma vision du monde, ou plutôt l’évolution du monde que je souhaite : un monde sans souffrance. »


Il est cet artiste qui brave la vie grâce à son art : « L’art me permet avant tout d’exister. J’observe ce qui se passe autour de moi, et quand je vais dans mon atelier, « mon couloir humanitaire » comme je le nomme, j’y vomis tout ce que la rue m’a donné de voir, à travers ce que je touche, fil de fer, tôle, etc., pour rendre hommage à ces gens qui sont partout victimes des injustices d’autres personnes, des incompréhensions.

Etre artiste, c’est une obsession. On ne l’est pas parce qu’on gagne quelque chose, mais on l’est parce qu’on aime ce qu’on fait et qu’on y croit. Au Canada, quand j’ai présenté ma sculpture, des gens m’ont avoué avoir pleuré. Touché, j’étais content que quelque part, si loin de mon pays, des gens puissent lire ce que je voulais exprimer : un message de paix pour le monde entier ! Je suis convaincu que la guerre n’apporte rien, ni au vainqueur ni au vaincu.« 

Le

L
I
V
R
E

Synthèse des présentations : 

bottom of page